Cloudmark, éditeur de solutions anit-spam, a publié les résultats d’une étude internationale, « A Study about Spam Email » (téléchargeable ici), consacrée aux dernières tendances en matière de spam. Menée conjointement aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Chine, via un questionnaire online, l’étude porte sur plus de 6500 consommateurs qui ont été interrogés sur leurs habitudes d’utilisation et leur perception des courriers électroniques non sollicités.
Le constat qui s’impose suite au questionnaire, les pourriels en provenance des réseaux sociaux se développent à grande vitesse.
Ainsi, sur les douze derniers mois, 35 % des adultes en Europe ont reçu des spams via un site communautaires comme Facebook ou MySpace, les Français sont plus concrètement 39 %, les Américains 40 % et sans oublier les Chinois pour lesquels le chiffre atteigne 74 %.
En plus les spams envoyés sous la forme d’un mail provenant d’un réseau social populaire peuvent être beaucoup plus difficiles à distinguer que les spams classiques. En effet, sur Facebook par exemple, un membre envoie de nombreux messages non sollicités involontairement et à d’autres moments volontairement. Il génère l’envoi de messages de notification avec chacune de ses activités sur le ‘mur’ de ses contacts ou bien lorsqu’il clique sur ‘poke’, ‘gift’ ainsi que lorsqu’il fait une invitation pour les fameuses applications Facebook. Malheureusement, ici, très souvent on ne parle pas d’une communication de type courrier électronique, message de sympathie, mais de courriel non sollicité et commercial pour la plupart.
En conclusion, l’idée d’appartenir à une communauté fermée fait le succès des réseaux sociaux mais, comme dans tous les domaines, les avantages ne vont pas sans risque et inconvénients.
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